Un rattrapage s'impose ... Pas de mise à jour depuis fin Juin, pas
palace. Interruption momentanée due à des problèmes imprévus, bref.
On en était au changement d'équipage à Procida pour partir vers le
Monténégro puis Dubrovnik avec Catherine et Pierre.
Partis tout droit de Naples/Procida vers le Stromboli, croisé dans la
brume dans la matinée, pas grand chose à voir - du coup on continue vers
Lipari. Jolie petite ile avec une plutôt grosse bourgade sympa. Le
mouillage semble bouger pas mal, on s'arrête dans la "marina", quelques
pontons au fond de la baie. Jolie ballade en ville avec beau point de
vue depuis le fort vers la rade. C'est le moment de planifier finement
le prochain obstacle, le détroit de Messine. Gros courants et remous
selon le moment et l'endroit, bref il faut le passer vers 7h du matin.
Donc départ de Lipari et mouillage devant la presque-île de Milezza
qu'on quittera vers 2h du matin pour rentrer dans le détroit vers 7h,
avec un veau grain qui nous suit - on ne prendra que quelques gouttes.
La météo prévoyait un vent moyen force 2-3 - on aura zéro jusqu'au port
de Messine, puis ca monte progressivement à un bon force 6 qui nous
expluse vers le Sud.
Arrêt à Roccella Ionica en soirée. Port un peu étrange avec un port de
pêche et une marina assez récentes, vieillissant doucement - club house
chic avec un beau mariage, pas réussi à se faire inviter. Mais aussi une
base Frontex avec baraquements pour migrants (vides), postes de la
Croix-Rouge et du Secours Catholique. Quelques voiliers de la taille du
nôtre dans l'entrée avec des voiles déchirées battant dans le vent: Des
bateaux de migrants venant de Turquie avec jusqu'à 80 personnes à bord,
impensable. Je vois assez bien comment entasser les 20 premiers mais ils
en poussent 60 de plus.
Le lendemain, traversée du creux du "pied" de l'Italie, le golfe de
Tarente, avec voile/moteur/près de nuit dans une brise musclée adonnante
pour finir en survitesseau matin à Santa Maria de Leuca, station
touristique branchée un siècle plus tôt, grandes belles villas a moitié
délabrées.
Il faut maintenant trouver un port pour poser le bateau pendant un bon
mois, pour rentrée en Suisse en urgence, Ce sera Brindisi, bien desservi
par Easyjet. Ou l'on découvre qu'il fallait un "Constituto", document
formalisant l'entrée du bateau en Italie. La Guardia de Finanza nous dit
d'approcher la Guardia Costiera, qui nous envoie vers la "Capitaineria"
- mais il me manque les passeporrts, je n'ai que les copies, on ferme à
11h30, revenez demain.
Demain même guichet, "C'est pas nous, c'est la Police des Frontières.
Dont le bureau est ouvert mais désert ... J'abandonne, avion vers
Genève, retour dans un mois.
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